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Jérome Deligne

Type du projet

Peintre/Sculpteur

Date

Novembre 2025

Né en 1982, Jérôme Deligne a grandi dans les Ardennes belges, à Soy, dans la commune d’Erezée. Enfant, il passait des heures à bricoler et à détourner les objets qui peuplaient sa chambre. Un ballon de foot coupé en deux devenait un couvre-chef fleuri ; une mappemonde repeinte de couleurs martiennes et perforée au chalumeau instaurait l’atmosphère étrange de son QG d’alors.
Déjà, il transformait le réel en univers fantasmagorique.

Plus tard, cette impulsion créative se structure. Il termine en 2004 un graduat à l’Institut Saint-Luc de Tournai en Design/Stylisme d’Objets. Il poursuit ensuite sa route dans le travail du bois, un matériau qui deviendra la base de toute sa pratique. Après quelques années dans ce secteur, il se tourne également vers l’enseignement spécialisé où il transmet aujourd’hui encore la menuiserie et les arts plastiques.

Son premier tableau, « Le Vice de forme » (plus qu’un clin d’œil au Fils de l’homme de René Magritte), voit le jour en 2016. Depuis, son regard s’est irrévocablement pixelisé : « Je perçoit le monde comme une mosaïque de petites facettes ».
Dessiner, tracer, transférer sur le bois constituent les premières étapes. Puis viennent la découpe, le ponçage, l’ajustage minutieux, la peinture… avant l’assemblage final de ces puzzles complexes.
Chaque œuvre naît d’une patience extrême, se comptant en dizaines, parfois en centaines d’heures. « Certains tableaux dépassent allègrement les 1 000 pièces de bois, tous façonnés et peints à la main – petit clin d’œil à Monsieur François Pignon » nous confie l’artiste.

À travers cet univers fragmenté, il cherche à exacerber la poésie souvent oubliée du quotidien : un visage, une fleur, un moment ou un objet devenu invisible à force d’habitude.
Il lui arrive également de puiser dans des sources inattendues — comme l’acquisition d’un gros sachet de chiques du marché, comme on dit à Liège — pour en révéler les éclats insoupçonnés.

« Je n’ai pas la prétention de troubler les esprits ; j’aime simplement imaginer que mes œuvres offrent un écrin clair, coloré et sensible dans nos espaces de vie. Une façon de suspendre le regard, de redonner présence à ce que l’on ne voit plus. »

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